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Chroniques au Val

Ligericus sum, nil Ligeris a me alienum puto.

Ce que la société sécrète …

Les réseaux d’influence.

Ce que la société sécrète …

Ils tissent leurs hideuses toiles …

 

 

Il vous est sans doute arrivé un jour de vous étonner d’une décision de justice parfaitement scandaleuse, profitant à une canaille ayant pignon sur rue et carnet d’adresses conséquent, d’une subvention miraculeusement tombée du ciel pour une opération qui fait plus d’étincelles que de culture, d’un cadeau honteusement accordé à un margoulin notoire qui ne cesse de jouir d’une réputation pourtant infondée. Tout cela n’a rien d’extraordinaire, le principe d’égalité de notre belle République tombe en quenouille dès que les sociétés secrètes pointent le bout hideux de leur nez.

Ils sont nombreux ces gens d’influences, déjà généreusement gratifiés par l’existence d’un poste largement rétribué, d’un titre qui leur ouvre bien des portes, d’un nom tombé d’un arbre généalogique plus utile qu’un diplôme, d’une situation qui se suffirait à elle-même et qui n’ont de cesse que d’en vouloir plus selon le principe immuable de l’avidité insatiable. Alors, il leur faut se tisser un réseau, se construire un promontoire pour continuer de gravir dans une société qui n’a jamais été aussi peu égalitaire.

De merveilleux groupes de pression se présentent à leur appétit toujours plus exigeant. Ils font d’abord des ronds de jambe pour être cooptés, terme éminemment douteux qui atteste si besoin était, de la nébuleuse clarté de ces associations, sectes, groupuscules ou autre dénomination de votre choix. Pour ne pas être en reste avec les véritables procédures de ces mafias distinguées, il convient de trouver quelques parrains garants d’une honorabilité qui se passe volontiers de morale et de probité.

Les parrains ne manquent jamais pour ceux qui sauront renvoyer l’ascenseur, pas le social qui est leur pire ennemi, non le monte-charge des privilèges et des combines, des arrangements et des petits services entre fripouilles. Alors l'impétrant entre dans le sein des seins, une société secrète où se logent les pires turpitudes. Soudain la vie est plus facile pour le nouvel élu. Tout lui tombe tout cuit dans le bec. Il dispose d’un réseau d’influence qui lui permettra de louvoyer comme tous les autres à la lisière de la légalité et de la morale. Car pour ces gens-là, l’argent n’a jamais d’odeur, le succès ne passe pas au crible de sa légitimité. On pardonne par principe, on applaudit par fraternité, on s’octroie mutuellement passe-droits et coupe-files.

Faut-il vous nommer ces officines honteuses ? Le risque est grand de tomber sous leurs puissants feux croisés. Ils tiennent le pouvoir qu’il soit local ou bien national, la presse et les autres médias, la justice dont certains magistrats préfèrent honorer un frère ou bien une sœur plutôt qu’un justiciable véritablement floué. Ils se parent d’une immunité dont ils jouissent sans réserve, personne ne peut s’attaquer à ces états dans l’état, à ces groupuscules mafieux et souterrains.

Pour être de ceux-là, j’en connais qui ont trahi leurs convictions, leur parcours personnel, leur foi pour se placer sous la coupe d’organismes secrets qui permettent immédiatement de se rapprocher du soleil. Grand bien leur fasse, ils aiment écraser les gueux, les humbles, les pauvres bougres qui ne bénéficient pas de ces protections occultes.

Nous ne sommes pas dupes de leurs manigances. Nous savons que la subvention de 25 000 euros n’est qu’un renvoi de bons procédés, que le voyage offert une simple contre-partie, que la décision du juge un terrible déni de justice. Tout cela parce que notre société sécrète des poisons en son sein, des sociétés secrètes, des associations prétendument caritatives qui sont en fait des tremplins pour margoulins.

Que pouvons-nous faire ? Rien pour nous qui ne sommes rien, n’appartenons pas à cette clique de profiteurs éhontés, de cupides insatiables, de truqueurs et de tricheurs sous protection. Il n’est rien à espérer, nous sommes les exclus du gâteau, les condamnés par principe, les éternels grugés. Mais que diable, laissez nous le droit de vous mépriser, de ne plus jamais vous devoir le respect et la plus petite forme de révérence. Nous savons que penser de vous et nous vous le ferons savoir sans distinction aucune.

Sectairement leur.

Ce que la société sécrète …
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