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Chroniques au Val

Ligericus sum, nil Ligeris a me alienum puto.

Les Edelweiss ne poussent pas que sur les sommets.

L'intelligence selon Jean-Pierre Pernaut.

 


 



Monsieur Pernaut est un homme important, la preuve, il travaille dans la succursale audiovisuelle de l'Élysée, interroge le Président avec les propres questions de l'interviewé et tient le haut pavé médiatique depuis si longtemps que plus personne ne se souvient d'une télévision honnête et indépendante avant les petites facilités dues aux lois du marché.

Ce journaliste bien sous tous rapports, c'est du moins ce que doivent affirmer les fiches secrètes des officines de la République, est plus surement à l'abri des fadettes que des fadaises, mais nul n'est parfait en ce bas monde ! Il vient visiter la province, sa chasse gardée, le réservoir inépuisable de ses admirateurs béats et des sujets typiques.

La visite n'est pas anodine, l'homme a quelque chose à vendre pour se risquer ainsi si loin de son bureau et de ses chers projecteurs. Il a commis un livre, un sommet de la littérature une somme qui a un prix « L'almanach 2012 des régions ». Il fait également promotion opportune pour une fiction maison « Les Edelweiss ». On n'est jamais si bien servi que par ses grands serviteurs dans la maison des maçons.

Monsieur s'imagine être un phare dans le pays des ploucs et trouve, pour lui donner raison, des médias à sa botte, des gens capables de lui servir la soupe et lui donner l'illusion de son importance. C'est hélas la tradition de nos organes de presse locaux d'être au service des puissants et impitoyables pour les plus faibles. Le plomb a fait alliance avec l'argent, la déférence se joint à la révérence pour mettre en lumière ceux qui le sont déjà !




La pratique n'est pourtant pas celle des esprits libres, des gens qui ne fréquentent pas TF1 par hygiène mentale et dignité. Il s'en trouve partout dans le pays y compris dans le Loiret ! Il ne faut désespérer de rien, dans un pays coupé de tout (puisque privé de T. G. V. …). Les enseignants des lycées de la ville ont récusé la visite en leurs locaux de cette pointure du journalisme, de cet homme cultivé qui creuse son sillon dans les truismes du régionalisme « niaiseux ».

Sous couvert d'une fondation maison, qui sans rire se préoccupe de lutter contre toutes les formes de discrimination dans les métiers de la communication (on se pince en lisant cela), le reporter sans limite, voulait trouver jeune auditoire à son écoute dans des lycées du Centre ville (là où il y a le plus de mélange social …).

Las, le refus des enseignants ne se fit pas attendre. Ils eurent même l'outrecuidance d'affirmer que le visiteur putatif n'était pas de nature à fournir nourritures intellectuelles à leurs élèves, les malheureux n'en sont pas rendus à cette extrémité ! L'homme finit par se tourner vers un lycée périphérique (l'idée ne lui étant pas venue spontanément). Cette fois encore, même refus de la classe enseignante constitués d'adversaires obtus qui refusent obstinément, en un ultime combat d'arrière garde, les lumières civilisatrices de TF1.

Cette fois, le journaliste vedette se fâcha et fit communiqué vengeur (Texte complet ci dessous*) : "Les enseignants qui ont empêché la rencontre ce matin avec une centaine de lycéens concernant la fondation TF1 vivent dans un autre monde. La fondation est faite pour ouvrir à des étudiants vivant dans des quartiers difficiles, des perspectives différentes. Leur montrer par exemple ce qu’est une grande entreprise comme TF1. Sur les dernières années, grâce à la fondation, trois étudiants ont été embauchés comme journalistes, d’autres comme graphistes ou à la communication. Quand ces enseignants disent « on ne veut pas rencontrer TF1 », c’est qu’ils n’ont pas compris que leur rôle est de former les jeunes à l’emploi ce que permet aussi TF1. Des enseignants plus intelligents ailleurs, l’ont eux compris."

Nous sommes heureux d'apprendre que l'intelligence dans ce pays doit se mettre exclusivement au service des entreprises. L'école n'a sans doute plus d'autre fonction puisque la culture, le savoir, la réflexion, l'intelligence sont l'apanage des entreprises audiovisuelles. Monsieur Pernaut se fait censeur et distribue les certificats de pertinence. Nous sommes rassurés sur le devenir de notre société, le pire est pour demain !

Intelligentement sien.



République du Centre :Site internet *

 

Jean-Pierre Pernaut répond aux enseignants


Publié le 16 novembre 2011 – 12:56

Jean-Pierre Pernaut présentateur du 13h de TF1 est à Orléans aujourd'hui pour la présentation de son nouveau livre ainsi que la fiction de TF1 : "les Edelweiss". Une rencontre avec des lycéens était aussi prévu dans le cadre de la Fondation TF1. Un rendez-vous annulé suite au refus des enseignants dont plusieurs médias se sont fait l'écho (ici et ici). Le présentateur de TF1 a donc tenu à réagir ce matin dans les locaux de la Rep'.

"Les enseignants qui ont empêché la rencontre ce matin avec une centaine de lycéens concernant la fondation TF1 vivent dans un autre monde. La fondation est faite pour ouvrir à des étudiants vivant dans des quartiers difficiles, des perspectives différentes. Leur montrer par exemple ce qu’est une grande entreprise comme TF1. Sur les dernières années, grâce à la fondation, trois étudiants ont été embauchés comme journalistes, d’autres comme graphistes ou à la communication. Quand ces enseignants disent « on ne veut pas rencontrer TF1 », c’est qu’ils n’ont pas compris que leur rôle est de former les jeunes à l’emploi ce que permet aussi TF1. Des enseignants plus intelligents ailleurs, l’ont eux compris."

A 14h15, plusieurs lecteurs de la Rep' rencontreront Jean-Pierre Pernaut qui assurera ensuite une dédicace de son livre à la librairie Passion Culture. La journée se terminera par la diffusion du film "les Edelweiss" au cinéma les Carmes.

Temps forts du Loiret

Jean-Pierre Pernaut : « Le journal de 13 heures a une âme »

Publié le 16 novembre 2011 - 09:04
Le journaliste est à l’antenne chaque midi de semaine depuis 25 ans.
Jean-Pierre Pernaut est à Orléans pour présenter l’entreprise TF1 et rencontrer les téléspectateurs. Il discutera aussi de son métier de journaliste à la rédaction locale de La Rep’.
Vous présentez le 13 heures de TF1 depuis de nombreuses années. Quels sont vos secrets de longévité ?
Il n’y a pas vraiment de secret. J’entame ma 25e année de présentation. Le 13 heures, c’est un journal qui se veut proche des gens, c’est ça qui explique son succès. Il est fondé sur un réseau de correspondants importants, près de 150 journalistes répartis dans toute la France.

Est-ce que l’on se lasse de présenter le JT ?
Si ça me lassait, je ne serais pas là. Ça demande une telle implication d’animer toutes ces équipes. On essaie d’être dynamique, de, tous les jours, se remettre en question. Aujourd’hui, le 13 heures de TF1, c’est 45 % de part d’audience. La moitié des téléspectateurs sont devant TF1 à cette heure-ci. C’est motivant.

Votre credo, c’est le monde rural. Est-ce que cette thématique attire toujours les téléspectateurs ?
Au début, c’était un pari de miser sur les régions. Tout le monde nous a regardés bizarrement parce qu’on avait 20 ans d’avance. Aujourd’hui, il y a de plus en plus de proximité dans tous les médias, les journaux sont moins institutionnalisés qu’avant. Cependant, le 13 heures garde un regard particulier, il a une âme. Par exemple, pour parler du plan de rigueur, on va évoquer les conséquences sur les gens. Et il attire 6 à 7 millions de téléspectateurs par jour car il reflète la réalité.

Qu’est-ce que le département du Loiret vous évoque-t-il ?
Je savais que vous alliez me poser cette question. On y va souvent pour des reportages mais je n’ai rien de précis qui me vient en tête.

Effectivement, c'est une pointure !

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J
<br /> Jaloux, va ! JP Pernault, c'est quand même le plus séduisant, le plus souriant et le plus compétent de tous les mamy et papy-sitters de la téloche ! Je voterai d'ailleurs pour lui, je veux dire<br /> pour Sarko !<br />
Répondre
B
<br /> <br /> Jacinto<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Vous avez déviné ?<br /> <br /> <br /> Comment ne pas envié une telle réussite avec aussi peu d'atouts en poche ?<br /> <br /> <br /> Qoique ce n'est pas précisément dans sa poche que l'homme fait le vide mais ne vous creusez pas la cervelle, la sienne ne peut vous venir en secours.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Quant à votre vote, je crains que vous soyez encore dans le vrai et que l'histoire finira ainsi.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Pauvre de nous !<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> <br /> Sacré Jean Pierre, 25 ans sans vaciller à TF1, voilà bien le seul indicateur de la soumission de ce journaliste à la botte des politiques et grands patrons. Il plait bien ce Jean Pierre, pas aux<br /> braves gens, non non, mais à la haute sphère. Celle qui décide de vie ou de mort.<br /> <br /> <br /> Il serait marrant de voir si France Bleu en remettra une couche lors de son passage ou non. Entre la censure et l'autocensure, il n'y a plus guère de place à la libre parole.<br /> <br /> <br /> Je suis tombé par hasard hier (le hasard doit bien faire les choses parfois) sur un documentaire de Pierre Carles. "Pas vu Pas pris". Disponible sur dailymotion. 82 minutes de connivences entre<br /> médias, patronnat et politiques. Si on se doute tous que tout cela sent plus ou moins mauvais, ce docu a le mérite de rallumer la lumière. Même si il date un peu.<br /> <br /> <br /> <br /> David.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
B
<br /> <br /> Douante<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Que dire de plus sur ce génie du conservatisme et le la conservation de sa place ?<br /> <br /> <br /> Qu'il n'ait rien à faire dans un lycée me semble plus que normal. Qu'il soit accueilli à bras ouverts par La République du Centre atteste que ces pauvres gens ne sont que des frustrés de la<br /> Capaitale et qu'ils ne donnent aucune noblesse à leur rôle local.<br /> <br /> <br /> Mais de ce journal, aucun espoir de rachat n'est possible, alors laisson les à leur médiocrité.<br /> <br /> <br /> France bleu par contre ne cesse de filer un mauvais coton et de courir désespérement à la poursuite des périphériques les plus creuses. Pernaut est le client idéal pour viser l'encéphalogramme<br /> plat propre à la concurence.<br /> <br /> <br /> Quant à la conivence, rien à en dire hélas. L'homme est trop faible pour avoir de la hauteur !<br /> <br /> <br /> <br />