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Chroniques au Val

Ligericus sum, nil Ligeris a me alienum puto.

Comment joindre les deux bouts ?

Faire la soudure ou la coupure radicale ...

 

 

Les fins de mois deviennent un casse-tête pour nombre d'entre-nous tandis que pour certains, il ne reste déjà plus rien au début de celui-ci. Le retour de l'inflation n'ayant pas son corollaire avec la hausse des salaires, le budget familial se trouve pris dans une tenaille serrée par toute une joyeuse bande de spéculateurs véreux qui s'en mettent plein les fouilles. Dans pareil cas et pendant que notre gouvernement hors-sol composé exclusivement de bourgeois nantis et hautains, nous tient des raisonnements abscons dans sa chère langue de bois, fleurie désormais d'éléments de langage aussi vides que ronflants, il convient de se serrer la ceinture.

Ne désespérons pas. Les grosses fortunes ne cessent de s'accroître, atteignant de tels sommets que l'on peut compter sur la hausse des températures pour voir fondre leurs avoirs gelés dans des paradis fiscaux. La Théorie du ruissellement finira sans doute par advenir puisque les chantres du libéralisme sauvage et cruel ne cessent de prétendre que l'économie se régule d'elle-même sans la contrainte de la loi.

Pour l'heure les seules contraintes que nous voyons venir sont elles aussi de nature à nous détrousser comme au coin d'un bois car ce pouvoir qui se refuse à l'écologie punitive, pratique avec délectation et application le libéralisme punitif. Nous ne comptons plus les dépenses contraintes, les obligations de toutes natures pour nous faire cracher au bassinet, enrichir quelques copains et servir au redressement des économies asiatiques.

Car voyez-vous, de la surtension sur l'énergie électrique aux délires sur les sources d'énergie, rien ne vient enrichir notre vieux pays, condamné à la désindustrialisation par les prédécesseurs de nos dirigeants actuels, nourris eux aussi aux mêmes dogmes du capitalisme du libre-échange des marchandises et de la dérégulation sauvage.

Les mêmes, sans honte, affirment que le besoin d'Europe n'a jamais été aussi fort alors que ce sont justement les injonctions européennes qui nous ont privés de nos géants de l'énergie pour instaurer une concurrence qui autorise joyeusement toutes les augmentations possibles à la moindre crise politique.

Pire encore, ils affichent désormais une volonté verte à un système qui a pillé les ressources de la planète, rabaissé les individus au rang d'esclave et aggravé comme jamais les inégalités de toute nature. Il ne peut y avoir de sortir de la crise environnementale sans la destruction définitive de tous les principes de ce système odieux du fric roi. Ils le savent mais continuent de vous faire avaler des couleuvres pour que températures et bénéfices prodigieux continuent de s'accroître pour le plus grand bonheur de leurs commanditaires.

Au lieu de tenter vainement de joindre les deux bouts, de faire la soudure avec des systèmes de bric et de broc, la seule manière de sortir de ce piège mortel est de bouter tous les partis, toutes les institutions nationales et internationales actuelles. Le Monde doit être repensé non pas de banquiers, des spéculateurs, des héritiers, des filous mais de sages, des philosophes, des humanistes, de simples gens qui ne sont pas sous la coupe et aux ordres des maîtres du Monde.

On mesure à quel point ceci est totalement utopique puisque le système sécuritaire, répressif, le bras séculier et tout le reste, sont entièrement dévolus au maintien de ce rouleau compresseur mondial qui écrase tout sur son passage. La Bourse, l'actionnariat, les fonds de pension, le libre-échange, la mondialisation, la commission européenne, les nations unis sont autant de piliers de cette mécanique mortelle pour la Planète. Nul discours des dirigeants actuels ne peut être audible pas plus du reste que ceux de leurs opposants, tous élevés et nourris par ce qui va provoquer la mort de notre civilisation. Nous sommes bien mal embarqués.

À contre-dogme.

 

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F
Oui bien .mal embarqués cher Nabum.. et l’on risque bien de chavirer dans les algues XXL de notre chère Loire..<br /> Porte toi bien<br /> La Fée du Forez
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C
Martine<br /> <br /> Nous ne pouvons plus embraquer<br /> Il n'y a plus d'eau<br /> <br /> Je crains que les nantis nous confisquent même le liquide