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Chroniques au Val

Ligericus sum, nil Ligeris a me alienum puto.

Une rime à la con …

Partie de Belote tragique !

Une rime à la con …

Le grand combat des seconds !

 

Fin observateur décalé de la chose politique, je regarde, amusé, les agitations de nos joyeux drilles pour prétendre au poste suprême. Il y aurait de quoi s’étrangler de rire si tout cela ne nous conduisait à la catastrophe intégrale sans rien changer, de fait, à cette République au bout du rouleau. Mais tous ces caciques ne peuvent penser en dehors de leur fameuse logique d’appareil, ignorant sans doute que les leurs sont, eux aussi, sujets à l’obsolescence programmée.

 

Mais revenons à nos moutons. Ceux qui, en troupeau, vont se disputer, sauf erreur de ma part, la seconde place, ont un curieux point commun : une terminaison qui précise à tous, que depuis belle lurette, partis et institutions nous ont toujours pris pour des cons. Cette fois, le hasard, ou bien la nécessité, nous a mis devant le choix cornélien d’une joyeuse bande de joueurs de belote.

 

Fillon, Mélenchon, Hamon et Macron, l’un d’eux fera belote et rebelote mais laissera le dix de der à dame Marine qui se la joue discrète pendant que les uns et les autres donnent dans la surenchère, l’excès, le poker menteur tout en glissant quelques cartes biseautées dans leur manche. Ils porteront la lourde responsabilité d’avoir fermé les yeux, de s’être montés du col pour passer devant le petit copain en oubliant l'essentiel.

 

Mais pourquoi diable cette rime qui ne rime à rien d’ailleurs ? Que vient nous apprendre cette finale en ON qui s’impose à nous?Ces quatre paons qui roulent des épaules et de la queue pour faire les beaux sur les panneaux électoraux pourraient nous amener à croire que c’est là l’origine de cette incroyable coïncidence. Mais on se trompe puisque, comme en politique, il ne faut pas se fier à ce qu’on nous donne à voir : « paon » ne se prononce pas comme il devrait ! Curieusement cette confusion nous ramène à celle qui va tirer la fève au final car son nom dispose de la même caractéristique …

 

La confusion, c’est bien là la clef du mystère et de la concordance des sons. Ils avancent tous masqués, se disent ce qu’ils ne sont pas, affirment ce qu’ils ne feront pas, prétendent ce qu’ils ne pensent pas. Au jeu de dupes, les querelles prochaines vont encore faire gonfler les rangs de la dame qui nous promet un naufrage collectif. Son prénom est d’ailleurs lui aussi une belle illusion : l’embarquement tournera au drame et au fiasco.

 

Mais ceci est une autre histoire que nous aurons bien l’occasion de subir puisque tout est organisé par ces quatre-là pour aboutir à la grande catastrophe. La division, une autre rime qui leur convient bien est têtue. Partager un gâteau en quatre quand, de l’autre côté, la dame va se goinfrer, ne laissant que des miettes à ceux qui prétendent appartenir au camp des démocrates.

 

Phallocrates certes, tous ces porteurs de cravate n’ont fait aucune place réelle aux femmes. Ploutocrates, ils sont depuis si longtemps dans les appareils et le système qu’ils ne savent rien de la vie réelle. Bureaucrates, sans aucun doute, petits gratte-papiers du programme hypothétique, du joli catalogue qui, une fois choisi, n’est jamais mis en application. Technocrates, plus certainement : des gens qui n’ont jamais retroussé leurs manches pour effectuer un métier de l’industrie ou bien du bâtiment.

 

Face à eux, la dame ne vaut guère mieux mais elle prétend adroitement le contraire. Comme c’est elle la meilleure menteuse, l’élection à la con lui tend les bras. Nous n’en avons pas fini de cette République factice qui profite de la naïveté des électeurs pour mettre en place des monarques, si peu soucieux du peuple. Plutôt que de se déchirer sur ces têtes d’affiche dérisoires, repensons radicalement les règles du jeu : « l’élection est un piège à cons » comme le prétendait le slogan de 1968. Jamais la chose n’a mérité pareille désignation.

 

Hamon, Fillon, Macron, Mélenchon, faites vos jeux, rien ne va plus ! Le noir, impair et manque gagnera la mise : la Dame de pique, la colère et la haine contre les quatre valets d’un système obsolète !

 

Cartomanciennement vôtre.

Une rime à la con …
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K
Quelle humeur joviale de voir les remplacistes et leurs extrêmes s'écharper ! Ceux qui veulent que le peuple français soit interchangeable et sans Histoire, sans héritage ni culture.<br /> Pour qui use son intelligence à les observer, puis encore mieux les écouter, leurs desseins parlent au voyant comme un éblouissement criard.<br /> Je leur prête une oreille, toujours avec mes lunettes de soleil posées sur le nez.<br /> En effet, il y a une volonté commune sous ces masques aux faces discoureuses. Leur arène est un théâtre vénitien, dans lequel se reconnaîssent d'une poignée de main les adeptes du rite écossais. Quoiqu'ils se fassent déborder par des milliardaires d'autres sectes richissimes, ces sourires ravageurs aux canines acérées n'en demeurent pas moins influents.<br /> Hier, ils étaient l'ami du peuple et son guide, aujourd'hui ils le méprisent aux profits d'autres peuples.<br /> La France n'est plus un pays mais un conglomérat multiculturel.
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C
Kakashi<br /> <br /> Vous voyez que nous finissons par avoir les mêmes craintes<br /> Ce théâtre est pathétique, ces gens ne méritent même pas l'effort que nous faisons à tenter de comprendre leurs motivations réelles<br /> <br /> Le fiasco est certain
L
Oui, c'est marrant... les patronymes des 4 chevaliers finit en ON...<br /> Sauf Valls et Le Pen...<br /> Mais je n'ai pas d'illusion... Le Pen peut gagner car 50% de l'électorat ne se déplacera pas !
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C
L Hatem<br /> <br /> Le spectacle désolant des deux primaires pousse à cette probalbilité<br /> <br /> Que dire ? <br /> <br /> Qu'ils l'ont bien mérité et que si ce désastre pouvait nous permettre de changer de système, ce serait une catastrophe qui pourrait devenir bénéfique