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Chroniques au Val

Ligericus sum, nil Ligeris a me alienum puto.

Concentration sanitaire n'est pas raison

 

Nous remettre en selle

Par une vaccination à la chaîne

 

 

Le pouvoir Jacobin a ceci de merveilleux qu'il demeure à jamais incapable d’empathie et plus encore de ce qu'il est communément appelé le bon sens. Tout doit venir du centre névralgique, de son grand chef et éventuellement de la haute fonction publique. Le postulat de base est clair, les ploucs, les cul-terreux, les provinciaux, les gueux sont incapables de comprendre leur intérêt et plus encore de saisir la complexité des variables qu'il convient de mettre en musique.

Pour eux, une seule mélodie, martiale si possible pour un troupeau qui marchera au pas, la tête basse, le masque réglementaire sur un bec qu'il convient de ne pas ouvrir. La décision vient d'en haut, c'est ce qui la rend, par essence divine, incontestable et merveilleusement adaptée au contexte. Le bon sens, contrairement à un douteux slogan publicitaire n'est jamais près de chez nous.

Pour vacciner, puisque grand spectacle médical il doit y avoir afin de continuer à jouir de milliers d'heures d'antenne pour anesthésier le bon peuple, il est préférable de regrouper le maximum de gens dans un même endroit. La concentration humaine n'est pas susceptible de contaminer, le métropolitain et les grandes surfaces commerciales en ont apporté une preuve éclatante selon les analystes experts du sommet de la pyramide des sages.

Des vaccinodromes, car c'est ainsi qu'ils ont dénommé la chose pour encore plus nous prendre pour des imbéciles qu'il est aisé de gruger seront mis en place dans les territoires. Car n'oubliez plus que vous ne vivez pas dans une Province, un lieu chargé d'histoire et de spécificités, d'une culture propre et parfois d'expressions et de mots que ces méprisants désignent par idiomes, pour nous abaisser toujours plus. C'est donc dans votre territoire, notion aussi vague que peut l'être la démocratie dans ce pays, que se tiendra une cohorte médicale pour vous piquer au vif.

Le médecin de famille avait disparu, son remplaçant le médecin référent ne fait plus référence, la vaccination est chose trop complexe pour leur en confier la responsabilité. Il en va de même pour les pharmaciens qui tissent pourtant une belle toile d’araignée dans l'immensité de ce pays ou des infirmières qui sont plus nombreuses encore à se déplacer pour des nèfles, 2€50 (bien moins qu'un plombier). Non, tous ceux-là sont bien trop prêts des gens pour les traiter en simples numéros.

Car voyez-vous, c'est là la logique de l'entreprise. Nos chers dirigeants ont hésité un temps sur le tatouage d'un numéro d'ordre, histoire de célébrer à grand renfort de médias, chaque franchissement d'un million d'unités. Mais c'eût été rappeler de bien mauvais souvenirs alors que le téléphone fera le même office, avec plus de subtilité et de roublardise. Le fichage est en route, avec, comble de la perversion, l'assentiment et la participation des individus eux-mêmes.

Vous ne serez plus un potentiel citoyen, mais un vulgaire objet, un simple pion dans ce pouvoir hydrocéphalique mené par un homme infaillible qui au final, prend seul les décisions en dépit de son incapacité chronique à respecter ceux qui jadis étaient des sujets et doivent se contenter désormais de devenir des objets.

Il est inutile d'évoquer les difficultés inhérentes à toute centralisation : concentration, nécessité de trouver des transports, organisation plus complexe, embouteillages inextricables et heures d'attente multipliées à plaisir. Tout ceci a été planifié vous devez vous en douter avec le même niveau d'efficacité que pour tout ce qui a précédé. Nous pouvons nous rendre les yeux fermés dans ces succursales de ce monde concentrationnaire mais sanitaire, la nuance est de taille, le dernier adjectif faisant avaler toutes les pilules surtout les plus toxiques

Tout va bien, rassurez-vous. La situation est sous contrôle, un contrôle que je juge liberticide et désastreux mais c'est parce que je suis un imbécile de province qui ne comprend rien à rien. Il faudra du reste rétablir la peine Capitale ou du moins une nouvelle forme, celle qui prive de tous leurs/les droits civiques, aux abrutis qui vivent en dehors de Paris.

Concentrationnairement leur.

 

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