Il n'y a pas que le rugby dans la vie …
La neige et son magnifique manteau blanc …
Une surprise et une inaction qui pèse.
Pendant ce temps, la vie voudrait continuer mais pas pour Hakim, mort au lycée parce que la violence est devenue banale, parce que porter un coup à un camarade est devenu un
jeu.
Le discours quotidien est fait de :
« Je vais te tuer ! »
« Toi, t'es mort ! »
« Touche-moi pas ou je te tue ! »
La poésie des mots les conduit un jour ou l'autre à la beauté tragique du geste …
Et le sport dans tout ça ?
Il est effacé du quotidien de ces jeunes gens. Refus des structures, refus de la discipline, refus de l'encadrement d'adulte. ..
Quand allons-nous revoir l'organisation du sport à l'école ?
Sur un tapis ou sur un terrain, le respect de l'autre dans la confrontation réglementée est mis en avant. Le Rugby fut une école de la vie. Dans les Lycées agricoles, il
fait partie de l'enseignement. Celui qui n'a jamais observé l'ambiance qui règne dans ces établissements ne peut l'imaginer. Des jeunes souriants et détendus qui disent bonjour aux inconnus de
passage, inimaginable dans nos collèges et lycées.
Il y a tant à dire sur cette sinistre affaire.
Son exploitation politique a provoqué ma colère et j'invite ceux qui veulent aller plus loin, à me lire sur un espace plus militant.
Un lycéen tué, une agression aussi banale qu'épouvantable qui réveille le réflexe de nos dirigeants : l'exploitation à tout prix ! Le malaise social, les problèmes culturels, la
difficulté à accepter l'autre, la perte des repères, tout peut donner sens à ce drame. Pourtant, la priorité ministérielle demeure l'utilisation du fait divers au service du pouvoir.
Une famille souffre et rien ne remplacera celui qui est parti. La douleur sera leur lot quotidien, il faudra, un temps, y ajouter le feu des projecteurs. Rien n'épargne les
pauvres gens quand l'intérêt supérieur de l'état est en jeu.
À suivre sur : http://www.lepost.fr/perso/c-est-nabum/
Bon dimanche de réflexion à tous ceux qui ne pratiqueront pas leur sport préféré.
Sportifetcitoyennement vôtre.