Ligericus sum, nil Ligeris a me alienum puto.
23 Novembre 2010
Sept fois ! Ce fut la bonne ….
Enfin !
Vaillants, les fleuristes le furent pour empocher enfin leur
première victoire au terme d'un combat qui finalement ne vaudra que par son issue favorable. Il en fallut de la vaillance pour combler les maladresses et renverser une situation compromise
d'entrée de jeu par deux essais cadeaux offerts à des visiteurs qui en profitèrent pour se sentir en territoire facile. Deux actions en première main, deux occasions où notre défense collective
fut catastrophique.
Inconstants, les locaux alternèrent les temps forts et les moments
de total flottement, preuve s'il en était de leur difficulté à acquérir cette confiance indispensable au succès. Il y eut des déchets dans de nombreux secteurs et seule la volonté d'échapper à la
spirale de l'échec permit de trouver les ressources de la révolte.
Courageux, ils le furent en diable en refusant de plier dans les
dernières minutes alors qu'ils se trouvèrent à portée de fusil et d'essais de Solognots ragaillardis par leur supériorité numérique. Un carton jaune fut attribué au capitaine pour deux plaquages
destructeurs. Ils eurent pourtant le mérite de briser des situations dangereuses et marquèrent plus les esprits que les corps.
Traqueurs. Ce fut incontestablement ce qui perturba les décisions de
fin de partie. La peur de connaître à nouveau la défaite bloqua les joueurs qui avaient une fâcheuse tendance à effectuer les mauvais choix, les gestes les moins adaptés à la situation et au
rapport de force. Salbris profita de cette période d'angoisse pour camper dans le camp de Fleury sans autre profit qu'un retour à distance de bonus, ce qui peut s'avérer crucial à l'avenir.
Orgueilleux ! En voilà une belle qualité pour qui veut
porter des crampons et fouler une pelouse de Rugby. Cet orgueil qui fit serrer les poings au moment opportun et montrer ainsi que les verts de rage étaient aussi rouges de colère. Belle réaction
collective qui pour les connaisseurs de ce jeu est un signe de cohésion retrouvée quand ses détracteurs ne voient qu'un pugilat lamentable.
Impatients,l'éternel grief quand le joueur ou l'équipe confond
vitesse et précipitation, jeu rapide et décisions trop hâtives. S'il était bien de jouer vite les pénalités, ils ne fallait pas ensuite poursuivre à ce rythme par trop endiablé pour espérer
construire une action cohérente. Le vite du départ ne doit pas être suivi d'un n'importe quoi informe et souvent individuel.
Réalistes, les joueurs de Fleury le furent de deux manières. D'abord
en se regroupant sur ce maul qui fit naguère la force du collectif pour marquer deux essais collectis par la force des joueurs unis derrière la volonté de marque. Ensuite, ils doivent leur succès
à la botte retrouvée, celle qui hier encore nous laissait à distance de nos vainqueurs et fit de nous, aujourd'hui des sportifs qui levèrent les bras au ciel au coup de sifflet final.
Enthousiastes, enfin car ils mirent tout leur cœur et leur énergie
pour décrocher cette récompense indispensable au compétiteur. Ils le firent avec bien-sûr des maladresses et des imprécisions, des fautes évitables et des confusions malencontreuses, mais sans
jamais se départir de cette flamme intérieure qui permit à certains même de dépasser leur limites physiques.
Victorieusement leur !