Ligericus sum, nil Ligeris a me alienum puto.
19 Octobre 2010
Le tiers pas payant pour les Fleuristes
Une équipe coupée en deux !
Amère défaite qui nous apporte notre premier point en trois matches !
C'est un rythme qui nous pousserait tout droit dans le trou s'il n'y avait des motifs d'espoir.
La belle victoire de la B (sa deuxième) sur un score net : 35 à 7 montre que nous avons de la profondeur dans l'effectif. Est-ce pour démontrer cela que nous continuons de nous enfoncer sans
raison objective ? Je m'interroge sur votre sens de l'humour !
L'arrêt des portes ouvertes défensives est une seconde satisfaction. Seuls les changements à la 45 ° minute ont provoqué le flottement qui a permis l'essai adverse. Le premier essai et le premier
drop de la compétition ouvrent enfin un compteur point qui reste insuffisant par manque de réalisme.
Les phases de conquête furent, elles aussi, une véritable satisfaction, annonciatrice de jours meilleurs si nous parvenons à réunir nos deux lignes. Car le problème majeur de cette équipe, c'est
qu'elle est coupée en deux. Cette scission est d'abord géographique avec un espace bien trop profond (encore) entre avants et arrières. À ce titre, le coup de poignard dans le dos du Comité du
Centre avec la suspension scandaleuse dans l'esprit de Sébastien G n'a fait qu'aggraver une tendance lourde de cette formation.
Nous ne jetterons pas la pierre à celui qui a du s'improviser demi de mêlée à la dernière minute; mais il est clair que la relation 9 – 10 est la clef de notre impuissance à franchir la ligne
d'avantage avec nos gazelles. C'est maintenant le chantier prioritaire pour les prochains entraînements.
La première mi-temps fut de loin la plus intéressante mais aussi la plus significative. Avec 27 ballons exploités (un beau total) alors que nous jouions contre un vent assez fort, le Cercle avait
les moyens de tuer le match. Faute d'avoir concrétisé des occasions brûlantes, de ne pas avoir mis les points qui se présentaient, les doutes remontèrent à la surface dès le premier accroc.
Cependant, même si nous avons gagné enfin nos touches et de fort belle manière le plus souvent, une mi-temps à trente et une passes n'est pas le fait d'une équipe en pleine confiance. Les temps
de jeu se sont multipliés avec des actions à 1 ou 0 passe autour d'un paquet dominateur. Le passage du ballon chez les arrières était suivi le plus souvent d'un en-avant au contact.
Malgré tout, c'est sur une combinaison (pour se rassurer) que Philippe (¾ aile) allait pointer à dame cet essai tant désiré depuis la reprise du championnat. Mais trop d'approximation, trop de
profondeur, trop de retard à la mise en action ne permettent pas de déborder une nouvelle fois une équipe très tenace.
En seconde mi-temps, il y a eu ce flottement des changements qui nous paralysa pendant un petit quart d'heure, puis des choix individuels pour sauver la partie à l'emporte-pièce. Peu de
situations dangereuses au bout du compte sauf dans ce baroud d'honneur un peu tardif et qui laisse tant de regrets.
Quarante cinq passes en deuxième mi-temps pour un maigre total de soixante seize pour un match. J'ai connu, il y a quelques temps déjà des mi-temps qui dépassaient largement ce total de misère.
Trop de passes au contact, trop de blocages immédiats, un manque de franchissements qui ne permet pas la continuité, il y a encore beaucoup à faire pour retrouver le chemin de la victoire.
Trois défaites en trois matches, deux à domicile. ; voilà un joli handicap à surmonter pour inverser la tendance, d'autant que le prochain déplacement sera particulièrement périlleux à l'entrée
des vacances et son cortège d'absences. L'automne sera chaud et l'hiver bien rude !
Opiniâtrement vôtre