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Chroniques au Val

Ligericus sum, nil Ligeris a me alienum puto.

Une seule solution…

Mais sans aucune résolution.

 

 

 

La propagande gouvernementale a exploré durant cette crise toute la gamme des possibles en matière de communication. Nous avons eu droit au tout début à l'alerte nucléaire avec une sirène à vous glacer le sang et une voix d'outre-tombe pour nous préparer au pire. On peut qualifier le procédé d'humour macabre s'il n'avait pas installé durablement la terreur dans les esprits, une volonté qui servira de fil conducteur dans cette manipulation des esprits.

Puis les slogans ont fait leur apparition, mettant en avant des mots nouveaux ou des expressions qui modifiaient radicalement le sens de terme du quotidien. La répétition relevant alors du matraquage, manière d'enfoncer le clou dans des esprits malléables et largement inoccupés. Tout ce qui habituellement permettait de penser différemment ayant été prohibé. Le sort fait au monde de la Culture s'inscrit dans cette démarche savamment conçue par des experts en abrutissement.

Le ton patelin parfois ne devait pas nous leurrer. Ce « Prenez soin de vous ! » avait ce je ne sais quoi de paternaliste qui renvoyait au temps glorieux de la Révolution Nationale. Nous n'en avions pourtant pas fini d'avaler la pastille et des couleuvres, ingurgitant la potion amère des mensonges à répétition d'un exécutif jamais à court d'idées dans le domaine de la propagande d'État.

Répéter, réitérer, redonder, faire tourner comme une rengaine des messages infantilisants pour réduire toute forme de libre arbitre. La technique avait cependant besoin d'une présence sur le terrain afin, non de convaincre mais bien de vaincre toute forme de lucidité. La police fut ainsi détournée de ses missions fondamentales pour jouer les supplétifs fiscaux et détrousser surtout ceux qui étaient en capacité de cracher au bassinet ce qui s'avère fort peu hygiénique au demeurant.

Le temps passant, il fallait ouvrir un espoir, une ligne bleue des Vosges qui se piquait d'apporter la rédemption. Une seule solution, non pas la dissolution qui eut été plus conforme aux exigences démocratiques, mais la vaccination. Les annonces tournaient au-dessus de nos têtes comme des essaims de bourdons asiatiques tandis que dans le même temps le test était devenu la panacée universelle, le sirop typhon en période de cyclone mondial.

Nous avons cru au catéchisme sanitaire, le vaccin étant le remède miracle d'autant plus efficace qu'il avait battu tous les records. Rien n'arrêtait l'inventivité et l'ingéniosité humaine dans le monde libéral à l'exception de cette pauvre France à la remorque de la modernité. On se piquait de pouvoir inoculer la Terre entière sans pour autant renoncer aux bénéfices de l'opération.

Les spots publicitaires y allèrent de leurs incitations incessantes pour provoquer la stupeur des candidats à la dose magique. On multiplia les clichés de bras dénudés qui reçoivent la nouvelle eucharistie sanitaire. Dieu venant tout juste d'être embaucher chez Big Pharma. Les slogans répétaient en boucle « Une seule solution la vaccination ! » Alléluia, la vie allait reprendre comme avant.

Hélas, il y a toujours un diable caché dans la boîte de Pandore. Cette rédemption collective avait besoin d'une toute petite réserve, un misérable détail, une insignifiante broutille : « Même vacciné, continuer d'appliquer les gestes barrières, la distanciation sociale et toutes les prohibitions imposées par le nouvel ordre mondial ».

On nous aurait donc menti. Le miracle ne serait-il que purement économique pour la grande industrie pharmaceutique qui engrange des bénéfices colossaux en préparant déjà le terrain pour une troisième injection avant que d'évoquer le rappel annuel. Le pain n'est plus quotidien mais l'argent du beurre deviendra perpétuel en attendant impatiemment les nouveaux virus sur lesquels les grandes fortunes fondent de nouveaux espoirs.

Tout cela demanderait bien des éclaircissements, non pas dans la litanie des propos creux d'un pouvoir débordé, ni même dans les exposés de comités sanitaires aux intérêts ambigus, mais une véritable information libérée des capitaines d'industrie. La chose semble bien délicate, les journalistes récitent les évangiles canoniques tandis que les rares esprits libres qui cherchent la parole dans les apocryphes sont excommuniés et taxés de complotisme. Ne trouvez-vous pas ça bizarre ? Bizarre, Bizarre, moi j'ai écrit bizarre ? Comme c'est étrange !

Interrogativement leur.

 

 

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