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Chroniques au Val

Ligericus sum, nil Ligeris a me alienum puto.

L’été en pente douce

En roue libre, la roue voilée.

 

 

Ils nous avaient volé notre printemps, nous espérions pouvoir passer notre été en pente douce. C’était faire fi de la sourde menace qu’ils aiment à faire peser sur nos têtes. Un soleil de plomb nous assomma bien moins que les messages incessants qui répandaient la peur et l’effroi dans les esprits fragilisés. Plus rien ne serait comme avant, une transformation sournoise avait semé les graines de la discorde, de la méfiance et de la suspicion entre les membres de ce qui ne sera plus jamais une communauté nationale.

Que s’est-il donc passé dans ce beau pays de France ? La confirmation qu’il n’était pas possible de croire les messages transmis par ceux qui nous dirigent, leurs représentants et toute la clique de ceux qui ont intérêt à les conseiller. La certitude plus encore qu’il n’est rien à attendre des médias, surtout pas la vérité. Nous avons découvert que ce sont des groupes de pression qui agissent dans l’ombre, qui fabriquent des études truquées, qui diffusent des messages propres à les servir, nous avons compris qu’autour de nous, de braves gens avalaient toutes ces sornettes sans la moindre possibilité de leur déciller les yeux.

Nous espérions sortir de ce noir tunnel que constitua le confinement en retrouvant le bonheur d’être ensemble, de nous divertir, de chanter ou d’assister à des spectacles. Nous ne savions pas qu’il fallait à jamais renoncer à ces plaisirs simples. Tout ce qui faisait jadis le ciment d’une société était pourchassé impitoyablement. La culture mise au banc des accusés, il convenait de s’enfermer chez soi, de regarder son voisin en chien de faïence et d’en faire un ennemi potentiel.

Nous avions compris que les promesses d’une nouvelle manière de faire de la politique n’avaient été qu’une formidable duperie pour faire pire et servir uniquement les lobbys et les puissants. Nous avions assisté désolés et horrifiés à l’impitoyable répression qui s’abattait sur les gueux en quête de reconnaissance et de considération. C’est sans pitié qu’il fallait mettre au pas ceux qui voulaient se faire simplement entendre.

 

La suite ne sera que la conséquence de cette première étape. La répression est devenue la seconde nature du pouvoir. La première, ne l’oublions jamais est sa formidable appétence à jouir sans pudeur de privilèges, d’avantages indus, de combinaisons qui servent amis et bienfaiteurs. L'ère de la corruption généralisée, du conflit d’intérêt, du reclassement des canailles n’a pas eu à pâtir de la fameuse crise sanitaire, bien au contraire.

L’avenir sera digne de la farce que nous traversons. Le peuple réduit au silence, empêché de se réunir, de manifester, de penser, de s’exprimer sera noyé sous les mesures coercitives, les plans sociaux, les taxes et les dépenses contraintes. Il sera soumis plus encore à cette nouvelle forme de terreur qu’on doit bien nommer la dictature sanitaire. Nos libertés enchaînées à l’obligation d’un vaccin qui cache bien des turpitudes.

Nous avons vécu l’été en pente douce, voyant fondre nos libertés, nos amitiés, nos loisirs. L’automne nous conduira vers l’hiver de notre démocratie. La collusion des élites est patente, leurs liens avec les forces économiques sautent aux yeux. Le constat est là avec son cortège d’abandon civique. Le vote n’est plus perçu comme le moyen de changer les choses, à juste titre du reste tant les élections se jouent d’abord sur les sommes délirantes mises en jeu pour cet exercice si peu démocratique en fait.

Il n’y aura plus de grande révolte. L’espoir est mort, passé au crématorium en compagnie des malheureuses victimes de leur affreux virus. La pandémie a été magnifiquement exploitée pour asservir un peuple réduit à l’état de moutons tremblants. Cette formidable manipulation est la plus abjecte opération menée par des technocrates dignes des pires complices des tyrannies passées. C’est avec une incroyable subtilité qu’ils ont mené à terme cette manœuvre qui a réduit toute forme de rébellion et éliminé nos libertés d’antan. Nous n’avons plus qu’à subir, tête basse et bâillonnée notre nouvelle condition de serf.

Désespérément vôtre.

 

 

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